Plus de 40 % de la population suisse est propriétaire de son logement. Mettre en vente un bien immobilier dans ce pays est un enjeu de taille. Pour s’en sortir aisément et avec béatitude, il faudra tenir compte de certaines astuces qui sont d’ une importance capitale dans le domaine. En savoir plus.
Le marché suisse du logement
La Suisse a des niveaux de propriété inférieurs à ceux de nombreux autres pays. Selon les statistiques de l’immobilier faites par l’UE, environ 42 % des logements suisses étaient occupés par leur propriétaire. Cela se compare à une moyenne européenne de près de 70 %. Les prix des logements suisses augmentent régulièrement d’une année à l’autre, avec un accroissement annuel de 4,4 % mesuré en décembre 2020. Les prix varient considérablement en fonction du canton ou de la commune suisses. Genève est la zone la plus chère pour l’immobilier en Suisse, tandis que La Chaux-de-Fonds est la moins chère.
Exigences légales
Selon le code suisse des obligations, le vendeur doit déclarer les défauts affectant la valeur du bien. Ne pas le faire peut entraîner une lourde demande d’indemnisation. Par conséquent, il vaut la peine de faire évaluer la maison par un expert avant de la mettre sur le marché. En dehors de cela, toute responsabilité légale au nom du vendeur devra être détaillée dans le contrat de vente. Généralement, dans les transactions immobilières en Suisse, le vendeur n’a aucune responsabilité pour la propriété une fois la vente conclue. Il faudra faire appel à un notaire suisse pour agir au nom du propriétaire dans le processus de vente de sa maison.
Apporter des améliorations générales
En outre, l’on n’est pas légalement obligé d’effectuer des réparations générales ou des rénovations sur une propriété suisse avant de la mettre en vente. Cependant, cela peut être une bonne idée si le propriétaire souhaite augmenter la valeur de la propriété. Si le but est de réaliser un profit, il peut être judicieux d’examiner les coûts d’amélioration de l’endroit par rapport aux gains.